Federman, Raymond: mon corps – en neuf parties (ROMANICE 18) ISBN 3-89693-718-9 (07/2002)
94 Seiten, 9 Fotos, Ebr., EUR 14,90
„On ne peut pas descendre deux fois dans le même fleuve“, écrivit Héraclite. Quand l’homme a
voulu imiter ses expériences, ses mémoires des choses vécues, il a inventé la narration qui ne ressemble pas aux choses vécues. Il a fait ainsi du surréel tout en sachant et en acceptant les conséquences. Se
souvenir n’est plus reconnaître ce qui était déjà inscrit dans ce tableau de cire que nous portons du moins depuis l’invention de cette métaphore par Descartes ou ces prédécesseurs caché derrière notre
front. „A ceux qui descendent dans les mêmes fleuves surviennent toujours d’autres et d’autres eaux“, autre belle sentence d’Héraclite qui nous révèle la nécessité du changement universel
et continu dont nous faisons l’expérience quotidienne si nous acceptions la vie au réalité de sa dynamique. Ce changement a aussi ses impacts sur notre mémoire. Se ressouvenir de son corps et des traces de
sa propre vie dont il est le support signifie donc aussi rendre visite à la mémoire et la réviser. Ainsi Federman, comme toujours, nous donne ici une ou plusieurs des possibles histoires de son corps et de ses
cicatrices seraient-elles chirurgiques ou civilisatrices.
Table des matières
I. Mes doigts-de-pieds II. Mon organe sexuel III. Mes cicatrices IV. Le toucher V. Ma molaire en
ruines VI. La domestication de la voix VII. Mon nez VIII. Mes yeux IX. Mes cheveux Postdit Federman et le mentir-vrai, ou le nez de Pinocchio (Reinhard Krüger)
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